Lors
d'un raid aérien qui devait le
mener de Tamanrasset à Tombouctou à
bord d'un Bréguet XIV, l'avion
du Général Laperrine, Général
de Division, pacificateur du
Sahara et ami du Père de Fouculd,
fait un atterrissage d'urgence
vers Tin Zaouaten, prés du puits
d'Anesbaraka, le 18 Février
1920 vers midi, et l'avion
capote.
Dans
l'avion, le pilote,
l'adjudant
Bernard,
s'en sort indemne ainsi que le
mécanicien Vaslin, mais Laperrine
est blessé: côte
cassée.
Dès
cet instant,
le nouveau Résident à
Tamanrasset, le Lieutenant Hubert
Pruvost, lance les recherches mais
sans succés pendant
longtemps...
A
Anesbaraka, les trois
rescapés attendent, clouès au
sol.
Le 5
mars au matin, vers 10h30,
Laperrine murmure à Bernard et à
Vaslin
" On
croit connaître le Sahara, on
croit que je le connais, personne
ne le connaît.
Je
l'ai traversé dix fois et j'y
reste la onzième"
A
midi il demande de
l'eau et,
le 5
Mars 1920 à 15h, le Général
Laperrine meurt.
Il
est immédiatement enterré par
Vaslin et Bernard dans un des
profonds sillons créés dans
le sable par
l'atterrissage du Bréguet et
surmontent sa tombe de son
képi.
Le
18 Mars,
Vaslin
et Bernard sont sauvés par
l'arrivée inattendue
du Lieutenant
Pruvost.
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Récit écrit par le Lt
Pruvost.
Si
vous cliquez sur cette
image vous pourrez
télécharger
et lire le fac
similé du rapport
originel du Lt Pruvost
sur la recherche de
Laperrine
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Sur cette photo prise
au décollage de
Tamanrasset,
Laperrine,à gauche,
est sur les genoux de
Vaslin. Le Breguet XIV
était un biplace et
ils étaient trois dans
l'avion, ce qui
explique partiellement
l'accident.
Si
vous cliquez sur cette
image vous pourrez
télécharger
et lire le superbe fac
similé du rapport
originel du
mécanicien
Vaslin sur le parcours
et l'accident.
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Le 22 novembre 2005
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Ce
jour là, 13
officiers de Saint Cyr,
Promotion "Général
Laperrine", 3
épouses et 4 veuves ont
atteint les restes du
moteur de l'avion
accidenté le 18 février
1920.
Ils y ont déposé une
stèle en souvenir de
leur passage.
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