Dans
la nuit du 5 Mai 1961, aprés
une escale normale à Fort Lamy
(Ndjamena) le Super
Constellation ne répond
plus.
Contact
est pris avec les autorités
françaises en Algérie qui
dépêchent vers la frontière
Libyenne un avion de
reconnaissance, un Broussard
et l'épave est rapidement
localisée.
L'épave est tellement proche
de la frontière Libyenne que
beaucoup ont cru qu'elle était
en Libye mais bien en Algérie,
à environ 150/200 km d'Edjelé
et à quelques ilomètres
de la frontière
Libyenne.
D'ailleurs, les cartes
militaires américaines AMS de
1954, sans doute
volontairement
imprécises, placent
l'endroit en Libye.
Dès
le lendemain matin, aprés
avoir reçu les informations du
Broussard, deux Dodge 6x6 du
3ème Groupe Saharien Motorisé
quittent Fort Flatters sous
les ordres du Sous-Lieutenant
Bernard Züber, puis, aprés
être passés à Ohanet vont sur
la frontière
Libyenne.
L
Bernard Zûber écrit
Nous avons été avec ma patrouille les premiers
sur les lieux.
On avait l'impression que l'avion s'était
écrasé à plat sur le sol puisque l'on
distingue sa silhouette ; il n'y avait pas un
morceau plus grand qu'une chaise ; chose
étonnante, des billets de banque volaient au
vent léger du site. On a retrouvé cinq ou six
membres de l'équipage serrés les uns contre
les autres... peut-être pour aider les pilotes
à redresser l'avion.
Il n'y avait pas un seul
survivant
Membres
d'équipage
Jacques
BAYLION, 33 ans (MEC) - Henry
BEST, 35 ans (RAD) - Robert
BOUCHER, 39 ans (OPL) - Ferdinand
GAMBART, 40 ans (CDB) - Denise
CHIAPOLINO, 27 ans (HOT) - Freddy
EICHELBERGER, 24 ans (STW) -
François PASQUERON, 24 ans
(STW)
Et,
récemment, en Aout 2014, Pierre Jarrige,
spécialiste éminent de l'aviation en Algérie
Française, transmet ces photos, plutôt
insoutenables