Forts au Sahara Algérien

                          

                       

 Depuis l'expédition d'Alger, en 1830, jusqu'à la fin de l'expérience ratée d'intégration, en 1958, la France a construit de nombreux forts, témoins difficiles à effacer, d'une architecture particulière, pas forcément partout au niveau des Ĺ“uvres de Vauban en France, mais qui font partie d'un patrimoine culturel qui mérite d'être connu et préservé.

Certes, sur le plan militaire, beaucoup de ces forts, surtout pour les premiers, ont été inutiles en raison de l'avancée inexorable et trop rapide de l'occupation du Sahara, pas souvent souhaitée par les divers Gouvernements en France.

D'ailleurs, beaucoup de forts du Sahara du Nord, ont  été été abandonnés, en 1900-1903, à l'exception des forts urbains réutilisés ou transformés., mais la construction de forts au Sud d'In Salah a continué jusque dans les années 1950.

Mais, en des lieux sans repère, tous ces Forts et Bordjs ont marqué leur environnement et, un jour ou l'autre, s'ils existent encore ils continueront à marquer le désert!

D'autant, que, sur le plan architectural, tous ces forts sont intéressants.

Les Algériens, d'ailleurs, ne s'y sont pas trompés, au Sahara, en réhabilitant, entre autres, Fort Polignac, à Illizi, et le Bordj du Père de Foucauld, à Tam ,mais malheureusement, beaucoup ont disparu ou vont disparaître

Nous allons essayer, dans ces quelques pages, et avec l'apport des voyageurs sahariens et de toutes les bonnes volontés, de dresser un catalogue de l'ensemble de ces ouvrages, en y apportant le maximum d'informations graphiques ou d'ordre géographique et  historique .

Par ailleurs, pour chaque illustration, nous avons essayé de contacter l'initiateur, mais cela n'est pas toujours facile, et de mettre un lien  (Cliquer sur le Logo)sur son site, sur son livre, sur son adresse..

Pour ceux qui auraient été oubliés, le lecteur voudra bien nous en excuser et nous signaler ce manque

Enfin, pour chaque fort ou bordj pour lequel le lecteur aurait des éléments nouveaux, originaux, il lui suffira d'un clic sur

pour nous envoyer un message, ainsi que, éventuellement, ces nouveaux éléments

 Les forts, sur ces timbres, ne sont pas dans notre objectif. Mais ils mériteraient une action de recensement , de description, de conservation de nos amis algériens, d'autant que, construits en "toub", ils ont tendance à se déliter rapidement.