Forts
du Sahara Central
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BORDJ
AIN EL HADJADJ
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1916
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26°49'51.88
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07°15'24.16
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Sahara
Des Touaregs
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le KML
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Carte
Michelin 451
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Google
Earth
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Ain el Hadjadj
est une petite redoute plutôt qu'un
fort.
Après
l'évacuation
de Djanet le
4 juillet 1916, le docteur militaire Vermale,
en poste à Motylinsky et ami du Père de
Foucauld, s'était dirigé sur Fort-de
Polignac, puis Fort-Flatters, espérant être
envoyé sur le front de France.
C'est à
Aïn-el-Hadjadj qu'on l'envoya, entre Flatters
et Polignac, que l'on avait décidé d'évacuer
aussi, l'insécurité devenant trop grande.
L'ancien camp de la mission Foureau-Lamy avait
été réaménagé et une enceinte crénelée en
pierres sèches protégeait les tentes
hospitalières, les vivres et les
munitions.
La
garnison qui compte vingt-six sahariens de la
compagnie d'Ouargla et quatre-vingt-onze
tirailleurs de la 5e compagnie du 7°
R.T,.Tirailleurs et Méharistes, dort à
l'extérieur du mur. Le 13 février 1917, le
détachement laissé à Aïn el Hadjadj est
attaqué de nuit par cent soixante-dix Touareg
environ.
La garnison
livre un combat violent et repousse les
assaillants qui laissent de nombreux morts sur
le terrain, mais, le médecin aide-major
Vermalle est tué d'une balle au cou alors
qu'il défendait à coups de revolver les
blessés dont il avait la charge, ainsi que
cinq sahariens et huit tirailleurs. De plus,
dix-huit hommes sont blessés.
Un peloton de
secours envoyé de Fort-Flatters ramène les
blessés.
Le corps de
Vermalle, cousu dans une peau de chameau, fut
ramené jusqu'à Fort-Flatters pour être inhumé
dans le cimetière militaire.
En même temps
que lui, trouvèrent la mort le sergent
Bianconi (7ème Tirailleurs) et le caporal
Lovichi (5ème groupe d'Artillerie), dont les
noms figurèrent avec le sien sur le monument
aux morts du petit cimetière de
Fort-Flatters.
Dans
une correspondance au
Commandant Cauvet (celui qui
ordonna au Lieutenant
Cottenest de punir les
Touaregs pour le massacre de
la Mission Flatters) le
Général Laperrine écrit:,
quelques jours après le
combat:
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Il n'existe
aucune photo ni aucune information sur cette
redoute,, à l'exception de deux
documents
- Quelques
photos des fourrés qui encombrent les
alentours du puits d'Ain El Hadjadj, prises
par un touriste nordique il y a quelques
années, mais dont l'adresse a été
égarée.
-Une photo du
puits maçonné, mais plus de traces de la
redoute éphémère.
Mars 2018
Un membre d'explo 4x4 pose la
question sur cette construction à
proximité d'Ain el Hadjhadj
Ce lieu, peut être un
hélidrome, est sur une piste
qui descend vers le sud vers un
aérodrome signalé sur les cartes
militaires russes.
Et, chose troublante, l'approche
en altitude sur Google Earth, et
google Maps, est impossible car un
cache vient s'installer quand on
s'approche de la terre..
Dans cette région, 29 touristes
européens avaient été enlevés, le
14 avril 2003 et retenus en otages
plusieurs semaines.
Et une base
militaire secrète avait été
évoquée.
Si
vous chargez le KML, en haut de page à droite,
vous pourrez voir Ain el Hadjhadj, mais aussi ce lieu
bizarre et le terrain d'aviation
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A l'occasion des recherches sur ces lieux
étranges, une photo, sur Internet, probablement prise à
l'opposé de la photo ci dessus, d'un
"fort" dans la région montre une nette
ressemblance avec le puits maçonné d'Aïn
El Hadjhadj:
Cette photo a
été prise en 2004 par Renato Pietsch, patron
d'une agence allemande de tourisme, IFA
Tours, utilisant des camions IFA W50
d'Allemagne de l'Est d'une technologie
comparable à celle de l'Unimog.
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IFA W 50 est un camion léger 4x4 construit à Ludwigsfelde de 1965 à 1990.Pendant cette pèriode, prés de 600 000 véhicules ont été construits et plus de la moitié éxportée dans le monde entier.
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Sur Google Earth, les environs du puits et
peut être une trace de la Mission Foureau-Lamy
et du combat du
13 Février
1917 dans cette région trés isolée.
Enfin, quelques
photos exceptionnelles de la redoute
d'Ain El Hadjadj dans "Méharistes au combat",
prises dès le 14 Février 1917
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