Forts du Sahara Central
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BORDJS D'ADRAR
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1901-1902
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27°52'16.27"N
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0°17'17.75"O
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Conquête Des Oasis
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Position en KML 
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Carte Michelin 741
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Les deux forts d'Adrar
Les oasis du Sahara algérien occidental ont la particularité d'être alignées selon un étroit
ruban de verdure qui s'étend sur 600 km du nord au sud depuis l'Atlas saharien à Figuig, jusqu'à Adrar. Les autochtones appellent ce chapelet vert la "rue des
palmiers" qui peut-être divisée en secteurs dont la succession du nord au sud est : la Saoura, le Gourara, le Touat.
Dans les années 1900, à la frontière entre le Maroc, indépendant, et l'Algérie,
devenant française, la France impose au Maroc la cession du "Touat Marocain", un peu comme Taoudenni, au Mali était Marocain, et l'occupation du Touat, dont Adrar
est le centre, alors que la vraie capitale est à Tamentit se fait sans grand problème
Le Général Servière pénètre à Adrar le 10 Février 1901 et occupe rapidement la
vieille kasbah en pisé qui devient le Fort Jacques (Capitaine tué à Metarfa en 1900).
Puis, très rapidement, la nécessité d'agrandissement de l'implantation se fait sentir et le Fort
Jacques est englobé dans le nouvel ensemble, Fort Servière, en 1902.
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Adrar
Adrar est une ville superbe de style soudanais, enrichi, par une multitude de portes monumentales vers les quatre coins
cardinaux
Le cœur de la ville, avant qu'elle ne devienne vraiment une ville, c'était la Place Laperrine (aujourd'hui,
Place des Martyrs) : 150 m par 250m, espace jugé nécessaire pour séparer les militaires, au Sud,
Un espace unique, vide, croulant sous 50°C l'été
(j'y étais en Aôut 1967!), digne d'un western
spaghetti, avec des Foggaras!
Voilà à quoi elle ressemblait, et ressemble, vue du ciel:
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en 1950
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en 2011
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et la Kasbah Servière vue du sol, en 1919
La Place Laperrine en 1962 par Titus Polidori, celui qui découvrit en 1962 le Capitaine Lancaster, disparu en 1933 dans
le Tanezrouft

et en 1959


et les fameuses portes, autour de la Place Laperrine, mais il y en a d'autres aussi en ville
Sur la place, dans les années 1950
Foggaras et entrée du
Bordj Servière
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Souk
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Hotel Djamila, aujourd'hui Touat
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Et, en 2006 sur la place rétrécie

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Adrar, architecture et Urbanisme
Un article exceptionnel sur l'évolution de la place Laperrine en particulier, et d'Adrar en général, dans Archi Mag, Magazine algérien
d'architecture en ligne,

Cliquez impérativement le logo d'Archimag pour mieux
connaître cette évolution
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Sortir d'Adrar
Pour en sortir, c'est relativement simple.
Suivez les panneaux.....
Photo de Claude Aubrejac sur Aviation Algérie 
Si vous n'allez guère plus loin, allez au moins à Tamentit pour flâner dans la
capitale historique du Touat, ville Berbère et anciennement juive.

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Pierre plate,d’une cinquantaine de kilogrammes, portant l’inscription « Maïmon, fils de Samuel et petit-fils de Braham ben Koubi,
décédé en 5150 (1390)». Sur cette dalle, les femmes lavaient leur linge au lavoir public.
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