Kenadsa, pour les Algériens, c'est d'abord la ville du
charbon.
En 1906, un homme qui s'appelait « Abdessadek »
a porté un échantillon au Cheikh de la Zaouïa
et aux autres autorités car il trouvait que cette terre n’était
pas normale. Cet échantillon fut envoyé au laboratoire
d'analyse minière d'Aïn-Séfra et les analyses
ont montré que c'était du charbon.
Le premier usage de ce charbon s'est fait en 1917 après
la concession de la mine par l'Etat Français à la
CFA- Chemins de Fer d'Algérie
C'était une mine modeste qui produisait, avant 1940 100
tonnes par jour en raison notamment de la faible épaisseur
des veines mais le périmètre s'étendit aussi à
Abadla et à Béchar.
Les mines sont fermées depuis l'indépendance
de l'Algérie car l'épaisseur des veines de charbon,
de l'ordre de 50 cm, interdisait une amélioration significative
des performances de la mine.
Mais Kenadsa était aussi, du temps de sa splendeur marocaine,
aujourd'hui disparue, un centre culturel et religieux important
Et possédait un Ksar important, aujourd'hui
en péril
Le Bordj de Kenadsa
Le Fort Belhadi, apparemment modeste, a été construit en 1912
par modification, légère de la Kasbah Gelhadi.
On ne connaît pas grand chose de son histoire
Il semble avoir abrité un Régiment de Cavalerie,
le 26éme Dragons, dans les années 50-60