Forts du Sahara de l'Ouest

                          

                       

BORDJ KENADSA

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31°34'00" N
02°26'00" W
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Position en KM  

Carte AMS

Kenadsa, pour les Algériens, c'est d'abord la ville du charbon.

En 1906,  un homme qui s'appelait « Abdessadek »  a porté un échantillon au Cheikh de la Zaouïa et aux autres autorités car il trouvait que cette terre n’était pas normale.  Cet échantillon fut envoyé au laboratoire d'analyse minière d'Aïn-Séfra et les analyses ont montré que c'était du charbon.

Le premier usage de ce charbon s'est fait en 1917 après la concession de la mine par l'Etat Français à la CFA- Chemins de Fer d'Algérie

C'était une mine modeste qui produisait, avant 1940 100 tonnes par jour en raison notamment de la faible épaisseur des veines mais le périmètre s'étendit aussi à Abadla et à Béchar.

 Les mines sont fermées depuis l'indépendance de l'Algérie car l'épaisseur des veines de charbon, de l'ordre de 50 cm, interdisait une amélioration significative des performances de la mine.

Mais Kenadsa était aussi, du temps de sa splendeur marocaine, aujourd'hui disparue, un centre culturel et religieux important

Et possédait un Ksar important, aujourd'hui en péril

Le Bordj de Kenadsa

Le Fort Belhadi, apparemment modeste, a été construit en 1912  par modification, légère de la Kasbah Gelhadi.

On ne connaît pas grand chose de son histoire

Il semble avoir abrité un Régiment de Cavalerie, le 26éme Dragons,  dans les années 50-60       

Kenadsa, point de départ du Méditerranée-Niger

Vestiges du charbon

Honneur récent de Kenadsa

                                 Yasmina Khadra est né à Kenadsa !