Citroen Kegresse au Sahara

 

 

 

                       

 


CITROEN ET LE SYSTEME KEGRESSE-

 

 

Le système de chenilles Kegresse-Hinstin, adaptable aux châssis existants, est composé d'une bande épaisse de caoutchouc moulé et armé s'enroulant sur deux poulies dont l'une est motrice et l'autre libre sur un essieu porteur constituant ainsi un bogie à deux essieux ayant une assez large liberté de tangage pour s'adapter au terrain accidenté. La poulie motrice (diamètre  500 mm ) est à deux joues mobiles enserrant la chenille en fonction des efforts demandés lors de la traction ou du freinage. Un train de 4 galets groupés deux à deux assure la fonction porteuse. Les principaux intérêts du système par rapport aux chenilles classiques sont sa légèreté et son fonctionnement relativement silencieux. Son plus gros défaut était la durée de vie assez faible de la bande sans fin (2000 à  6 000 km ).

 

SAHARA 1921-1922

 

 Au cours de l'hiver 1921-1922. Citroen met à l'essai  huit véhicules Citroen-Kegresse b2 de 10 CV entre   TOUGGOURT   et   IN-SALAH

Kegresse2
Kegresse1
Kegresse3

SAHARA 1922-1923

 

L'hiver suivant, c'est la grande aventure de   Georges-Marie HAARDT   et   Louis AUDOUIN-DUBREUIL   qui se déroule de   TOUGGOURT   à TOMBOUCTOU   avec ces Citroën-Kégresse B2

Les voitures de la mission dirigée par Georges-Marie Haardt et Louis Audouin-Dubreuil
Touggourt à Tombouctou par Tamanrasset.
Touggourt à Tombouctou par Tamanrasset.

SAHARA PRINTEMPS 1924

 

En janvier-février 1924 la mission Audouin Dubreuil   reconnaît un deuxième itinéraire à partir de Colomb-Béchar.

Elle quitte Colomb-Béchar le 24 janvier et parvient à Tombouctou, par Bidon V et Tessalit le 6 février.

Mais, à Adrar, Audouin-Dubreuil a subi le désagrément de se voir doubler par les Renault six-roues de la mission Gradis. Le Sahara

Les 6 roues Renault tueuses des chenilles Citroen-kegresset

CROISIERE NOIRE 1924-1925

 

 

Partis du fort de la Légion étrangère de Colomb-Béchar le 28 octobre 1924 , Georges-Marie Haardt et ses compagnons traversent l' Algérie , le Niger , le Tchad , l' Oubangui-Chari et le Congo belge 3 . Ouvrir une voie motorisée sur ce continent n'est pas des plus aisé, étant donné qu'il faut traverser le désert, la savane, les marécages, dont le tracé n'est pas encore cartographié. Cependant, les autochenilles Citroën s'en sortent très bien, ce qui profite à la réputation de la marque

 

Ci-dessus les voitures à remorque de la Croisière noire.

 

Pour la croisière noire, chaque véhicule était repéré par un sigle