Gadoufaoua 1983

 On passe d'abord  par la Plaine d'Admer avant de piquer sur le Hoggar par les jardins d'Idélès et d'Hirhafok. 

Depuis Hirhafok, la piste n'arrête pas de monter.

Pour aller à l'Assekrem, on passe par l'Imadouzen, un superbe volcan éclaté . La piste est mauvaise.

Elle n'est pas entretenue depuis longtemps.

Et il a plu: la piste est un fond d'oued !

L'ermitage est plus fréquenté qu'en 1965.

Mais la vue y est toujours aussi belle.

Le Trident de la Koudia du Hoggar  inspira tellement, Charles de Foucault, qu'il s'y installa.

Pourtant, à l'époque, il fallait probablement plus de deux jours pour rejoindre Tamanrasset

La descente sur Tam est plus facile. La piste , plus passante, est mieux entretenue.

On passe évidemment devant le Pic Laperrine, ou Ilaman, qui fit la joie de nombreux alpinistes du CAF

Et on s'arrête aux gueltas, peu abondantes en plein été, d'Imlaoulalene. Mais toute douche est bonne à prendre en Aout!

Aprés Tam, c'est prés de 600 kilomètres de piste montagneuse d'abord, puis sablonneuse dans le Tassili du Hoggar, qu'il faut subir pour arriver à In Guezzam.       Allez voir l'essai de la Citroen Maserati SM par l'auto Journal

Hélas, sur la piste, déjà, à la hauteur du Tassili du Hoggar, des dizaines de carcasses de véhicules, Peugeot en général, abandonnées là, mourantes à cause d'un peu de sable que la dégénérescence généralisée du véhicule n'a pas digérée.

Ces épaves, qui déshonorent le désert, déshonorent  aussi leurs auteurs. Des "passeurs" bien de chez nous!

Enfin, aprés Laouni , la source sulfureuse de l'Assamaka, est un régal dans l'attente du passage de la frontière.

Demain, c'est le Niger