Fezzan 1999

                          

   

                       


Echec sur l'Erg

 

La route plein sud vers Nalut où personne ne veut tamponner notre passeport. Plateau. Plus saharien vers Sinawen.

Enfin Derdj. Plein de fuel. Ici non plus personne ne veut tamponner notre passeport.

Enfin on part.

Je sais que la piste est aisée si on la prend depuis la route de Derdj à Qaryat.

Mais Jean Pierre, qui a déjà fait ce parcours, il y a quelques années, veut partir par le sud.

Pourquoi pas: par là tous les chemins mènent à Rome.

La piste est bien marquée mais coupe une multitude d'autres pistes.

Nous sommes à 5km de Derdj. Un jerrycan, du toit, décide de passer sur le capot!!  On rectifie. A 7km de Derdj, on a perdu Jean Pierre.

Il est parti devant sans se soucier de nous. On attend une heure, ne sachant exactement s'il fallait faire demi tour ou continuer.

 

Au bout d'une heure et demi on part vers Bir El Ghazel.   Mauvaises pistes qui tirent vers le sud est alors qu'il faudrait aller plus au nord. On rencontre un camion ravitailleur des outres des modernes bergers libyens.

On perd du temps . A 17 heures au loin, Bir El Ghazel .   Ouf (Vraiment ?) Jean Pierre est là. Depuis peu.

Ambiance morose. Je décide de camper là, à proximité du puits construit par les italiens. eau bonne à plus de 60 mètres.

Ludovic nous a préparé un feu d'artifice, agité par le vent.

Le lendemain, plein sud, vers Hassi En Nahia, Hassi Dimbaba, l'inconnu.

 

 

La piste est roulante.   La descente de la Hamada El Homra, plus rouge ici, est superbe. Quelques arbres.   Mais sans feuilles!

On arrive bientôt à Hassi En Nahia

De l'eau et un libyen qui garde le puits. Beaucoup de traces d'animaux.

Jean Pierre veut absolument traverser ici l'Erg d'Ubari.

Je propose d'aller voir.

On y va et au bout de 2 kilomètres on a déjà perdu notre Jean Pierre, parti devant.

Le Toyota ne se comporte pas bien dans le sable alors que notre ami italien, qui n'a jamais vu un grain de sable survole les difficultés dans son Land équipé de 235.85.16

La seule chose qui intéresse Jean Pierre, au Sahara semble être le franchissement des dunes.

Aprés une empoignade, nous décidons de ne pas continuer. L'équipe n'est pas assez soudée.

La femme de Jean Pierre panique en permanence, alors que lui caracole seul, devant.

On pique nique, sous un auvent emporté bientôt par le vent.

Va-t-on vers la frontière algérienne ou vers Edri?

Sans informations suffisantes sur les dunes d'Edjeleh, on part vers El Hassi