De Mores

                       

 

                       


   Le Marquis de Morès

  Antonio Amedeo Maria Vinncenzo Manca, marquis de Morès est un politicien français, né à Paris le 15 juin    1858, mort à Sinaouen, en Libye, le 8 juin 1896.

Il est le fFils du duc de Vallombrosa, noble toscan, vivant à Cannes et de Mlle des Cars.

Elève de Saint-Cyr, dans la même promotion que De foucauld,  et  le Maréchal Pétain,il servit dans les cuirassiers et les hussards.

Il se marie en 1892 avec Mlle Medorah-Marie de Hoffmann, fille d'un richissime banquier de New-York.

 

d’Épinay Prosper (Port Louis, 1836 – Saint-Cyr-sur-Loire, 1914)
Portrait du marquis de Morès et de son épouse Medorah
Bas-relief en marbre

Il fonda en 1883 la ville de Medorah dans le Nord Dakota et s'y livra en grand à l'élevage du bétail, à son abattage et à sa commercialisation.

Le Chateau de Morès à Medorah

 

 

Là bas, confronté  ,  au capitalisme, au banditisme, à un monde qui lui était étranger et où il était allé, pour défendre la libre entreprise et les "petits", jusqu'à provoquer en duel Théodore Roosevelt, son voisin, avant de s'en faire un ami, il sera contraint à l'abandon.

Perdant, ruiné, il rentre en France puis part en indochine pour faire un chemin de fer plus efficace que celui des Anglais parti de Birmanie.

Il est ereinté par le pouvoir politique qui misait dèjà sur l'entente cordiale. Echec encore!

Revenu en France, pendant   l'agitation boulangiste, il s'y jeta avec ardeur .

Après l'échec du boulangisme, il se consacra à  l'antisémitisme ce qui lui valut une série de duels : avec Camille Dreyfus, avec M. Isaac, avec le capitaine Mayer qu'il tua.

A cette époque, il est connu, et connu à ce point qu'il est même cité dans le "J'accuse" de Zola

Autant dire qu'à l'aune de nos valeurs actuelles, ce n'était pas un personnage fréquentable

Mais, il avait fière allure et à part ses penchants discutablse évoqués ci dessus, il avait souvent des idées époustouflantes qu'il parvenait toujours à transformer en réalité. 

En 1896, il voulait , suite à la disparition de Grdon au Soudan, créer un Empire Français du Soudan de l'Atlantique au Soudan de l'océan Indien.

Il partit donc négocier avec les Touaregs de Ghadamès au prétexte officiel de passage des caravanes   venant du lac Tchad pour qu'elles aillent plutôt vers la Tunisie et l'Algérie que vers la Tripolitaine et du Maroc, mais en réalité pour diminuer l'influence des Anglais dans la région..

Malgré son dynamisme, son allure, son professionalisme  et son courage,  à El Ouatia , à quelques kilomètres de Sinaouen, en Tripolitaine, au sud de Nalut, il rencontra des Touareg qui, probablement plus pour lui voler son or que pour des raisons poitiques, le persuadèrent de renvoyer son escorte.

Bientôt , ceux ci, rejoints par une bande de Chambaa  venus d'Algérie, à 3 kilomètres du puits d'El Ouatia assassinent  De morés.

Certains ont affirmé que le Gouvernement Français, dérangé par cet hurluberlu, n'était pas étranger à cette fin tragique

 

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