Ténéré 1967

                         

 

                       


POURQUOI BILMA ?

 

Quand, en 1967, on a fait la majorité des pistes du Sahara Algérien, il faut aller plus loin.

En 1966, j'avais traversé le Tanezrouft, dont la piste n'était pas encore balisée, la nuit, par des néons alimentés à l'énergie solaire.

J'étais allé plusieurs fois à Djanet et à Tam.

Restait Bilma, le bout du monde.

Et surtout, sur la route, l'ARBRE.

L'arbre du Ténéré évidemment, qui nous narguait, depuis la "152" et sur la "153" de Michelin.

 

AGADES

 

 

Mais la piste était interdite. Il fallait trouver l'occasion. Et puis, bien sûr, il fallait d'abord aller à Agadés. Mais Agadés,  en Aout,c'est un régal.

C'est la capitale des Touaregs de l'Aïr depuis toujouyurs et ses maisons, sa mosquée sont pluricentenaires.

  Une fois sur place, on apprend qu'un convoi de camions de la SNTN (Société Nationale des Transports du Niger) part bientôt à Bilma.

ATTENTE

Une fois faites les formalités auprés de la Préfecture, il n'y a plus qu'à attendre, car, sous ces latitudes, si le départ est certain (?), la date de celui ci est extrêmement aléatoire.

Heureusement, l'Hotel de l'Aïr , ce vieux palais des sultans d'Agadés, qui touche la Mosquée est ouvert.

De plus, son patron, lorrain ou allemand, possède un jardin célèbre dans la palmeraie, agrémenté d'un bassin.

Le lieu est paradisiaque. C'est avant la grande sécheresse. Des milliers de bengalis, minuscules oiseaux multicolores font la navette entre les arbres et la piscine.

Et puis, c'est la fête nationale !

 

 

 

 

 

Le temps passe donc agréablement, mais au bout d'une semaine, on a hâte de partir .

A l'Hotel de l'Aïr, quoique nous soyions invités et ne payions pas nos chambres (la terrasse), notre note de "Celtia" commence à être pharamineuse!.

 

 

 

Bientôt le départ.

On laissera la 2CV à Agadés et nous partirons en R4, sans portes!

DEPART

 

Enfin le départ.   Les camions sont trés lourdement chargés.

Ce sont des Berliet à un seul pont moteur. Ils avouent leur âge !

A Tazolé, il a un peu plu.

Le camion du "Commandant"s'ensable et puis la chaine de distribution de l'autre camion casse.

Un des camions retourne à Agades.

Un jour de perdu !