Ténéré 1967

                         

                       


L'ARBRE

Depuis Tazolé, on arrive vite à l'Arbre qui marque le début du Ténéré, ce viueux lit de l'Oued Tafessaset qui, parti de Djanet se jetait dans le Tchad.

 

 

  En 1967, il était déjà en piètre état.

Les chauffeurs, qu'ils soient nigèriens, libyens ou algériens gravaient leurs initiales sur son tronc aprés en avoir arraché l'écorce.

C'est ce que fait ici le "Commandant" .

En réalité, il y a quand même quelques arbres, par ci par là, au Ténéré, mais celui là a acquis ses lettres de noblesse car il est le seul sur la seule piste qui passe ici, à quelques centaines de kilomètres à la ronde.

Et puis, il marque, en partant d'Agadés, le début du Ténéré.

 

 

Les images sont anciennes et l'arbre n'existe plus.

Ils l'ont mis au musée.

Il est remplacé, sur place, par un "monument"

A son pied, un puits, eau trés mauvaise à 40 mètres.

Il est situé à mi chemin d'Agades et de la falaise d'Achegour, une colline.

Le puits, il y en avait deux en 67, est situé sur le bord du gisement de Gadoufaoua où des dinosaures de 200 000 000 d'années s'ébattent dans le sable.

 

 

     

GADOUFAOUA

A proximité de l'Arbre qui en marque la limite supèrieure, se trouve le gisement de fossiles de Gadoufaoua.

 

 

 

Ce gisement, découvert par un géologue du BRGM en 1954 est l'un des plus grands gisements de dinosaures au monde.

L'ensemble GAD5,dasn les grés du Tegama, s'étend sur une bande de 10 km de large, orienté NO-SE, depuis la route Zinder Agadés jusqu'à l'arbre du Ténéré.

C'est là, au puits d'El Rahz, à l'exacte verticale du puits de Tazolé que Philippe Taquet, notre spécialiste des dinosaures, a découvert en 1965 Ouranosaurus Nigeriensis.

Pour ma part, sans GPS et avec un temps limité, je n'ai trouvé que le fossile ci dessus, plus à l'Est, vers Termit.

Allez à Gadoufaoua

KILOMETRE 380

A l'époque, les camions et voitures passaient au Nord de Fachi, car celle de Fachi était trop sablonneuse pour des deux roues motrices.

A 400 km d'Agadés, les dunes du kilomètre 400 étaient la hantise des véhicules.

 

 

Mais déjà, avant elles, sur des kilomètre, il fallait utiliser les plaques.

Ces plaques, parfois pleines mesuraient 2,50 m par 60 cm de large. Et les nigériens qui accompagnaient les camions leur faisaient un chemin d'acier en récupérant les plaques à l'arrière et en courant pour rattrapper les camions et jeter les plaques devant les roues avant.

On a passé la journée à "plaquer".