Elle a été choisie en 1917 par le Général Laperrine
et le fort fut régulièrement occupé (jusqu'en 1925
!) par une garnison de 25 sahariens.
Tadjemout est au pied du Mouydir, plateau qui
culmine, plus au nord à l'Iftesene, à prés de 1700m
d'altitude, à un endroit presque comparable à la
Brèche de Roland à Roncevaux, qui permet, en remontant
l'oued Soumet de franchir le Mouydir pour rejoindre
In Eker, au Nord de Tam.
Mais plus tard, il est probable que cette piste,
plutôt piétonne et chamelière, s'est révélée trop difficile
aux véhicules de l'époque.
Photo de Mackhani Petrochevwsky
en 1950
Photo de 1930 dans la Collection
Paulian
Sans doute, depuis Tadjemout, les explorations
vers le sud ont elles montré la faiblesse du verrou des gorges
d'Arak et conduit, en 1930, à la construction d'Arak et à l'abandon
progressif de Tadjemout et de la piste automobile de l'époque
par Takoumbaret, abandon qui devint définitif lors de la construction
de la route goudronnée, la Nationale 1, à 30 km à l'Est.
Tadjemout, une superbe étape
Entre 1963 et 1967, lors d'un arrêt à Tadjemout, c'était toujours, que l'on vienne
des plaines monotones d'In Salah ou des arides gorges d'Arak
un émerveillement de verdure au pied de la montagne noire.
A cette époque, évidemment, le fort était
désaffecté.
Et, en 1966, sur le site de J.J Oudart ,
le contraste entre le vert et le noir, entre la plaine et la
montagne, entre le blanc et le noir
Tourisme en Immidir...
Photo récente d'un voyageur qui a fait le détour
par Tadjemout et celles de Allan J 007 lors d 'un voyage,
trek, en Immidir sur ,
en 2010.
BORDJ TAKOUMBARET
1920,
25°30'55.81
3°56'43.85
Sahara Des Touaregs
Position en
KML
La piste automobile In Salah-Tamanrasset passait, avant
la construction d'Arak par des gorges difficiles dans le massif
de Takoumbaret.
Ce devait être un petit abri, invisible sur Google Earth.
Sa position, repérée sur une carte AMS, devrait être précisée.
Ci dessous, l'Adrar Takoumbaret au début
du XXème Siècle
Et, de plus, par là, il y a des chars, sur
les rochers!
Pour les chars libyques, il faut aller voir les travaux
de J. Spruitte, Chef de Poste à Fort Gardel en 1941-42, qui
étudia tous les chars à portée de Gardel, et plus, et qui, une
fois rendu à la vie civile s'attacha à reconstruire les chars
garamantiques!