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Pierre Flye Sainte Marie (1869-1956), qui
était un compagnon de Laperrine, a fait
l'expédition de 1904 relatée ci dessus. Il est
l'auteur des croquis ci dessus. Lieutenant à l'époque, il a été
Lieutenant Colonel au 75éme RI à Romans et il a fini sa
carrière Général. Il était également
peintre amateur.
Jean Flye Sainte Marie (1896-1964). Neveu du premier,
est l'auteur du raid
dans le Hank de 1926 qui a inspiré "L'escadron blanc" de J Peyré. C'est
l'homme à la casquette et à la cigarette . Il devrait figurer dans la
partie raid du Hank de 1926. Après le Sahara il sera affecté au Maroc, puis
fera pendant la deuxième guerre mondiale les campagnes de Tunisie, Italie,
France et Allemagne avec les goums marocains.
Renseignements
aimablement communiqués par le petit-neveu de Jean Flye Sainte Marie
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Escadron Blanc
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Auteur : Joseph Peyré
Décembre 1928… Depuis des jours, l'escadron
blanc suivait la falaise sombre du Hank, qui fuit vers
l'ouest et vient mourir dans la mer des sables. Comment
distinguer des silhouettes des hommes celles des chefs
: Flye Sainte-Marie, Fouchet, Lederff ?
Le vent soufflait
dans les burnous. C'était sur la piste d'El Kseib.
Je dédie ce livre à mon frère,
de la compagnie saharienne du Touat, qui marchait à
la gauche de Mohammed Ben Ali lorsque celui-ci fut frappé
par la mort, et qui a voué au Sud, lui aussi,
un amour aride.
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Jean Flye Sainte Marie vers Taoudenni -
15 janvier- 21 avril
1926
Un projet de liaison avec les méharistes de Mauritanie
ayant été annulé, le lieutenant Flye Sainte
Marie, commandant le groupe mobile du Touat (cent vingt-six hommes),
est chargé de reconnaître la région du Hank
et de faire ensuite liaison à Taoudenni avec un peloton du
Tidikelt (lieutenant de la Bonninière de Beaumont). Il est
accompagné du lieutenant Duleurie, stagiaire de l'infanterie
coloniale. Emportant deux mois de vivre, le groupe Flye Sainte Marie
quitte Oguilet Mohammed le 15 janvier 1926, patrouille dans le Menakeb,
passe à Bouboute, El Rhers, Oglet Yacoub et arrive à
Chegga le 12 février. De là, il longe le Hank, visite
El Kseib, Daiet el Khadra et atteint Mzerreb le 15. Plusieurs patrouilles
explorent le plateau du Hank et découvrent Kraouiname, El
Moilhen et surtout Tamsagoute, puits important sur la piste des
rezzous. La région est sillonnée de nombreuses traces
qui dénotent que les pillards se croient en absolue sécurité.
De Tamsagoute le groupe mobile se porte sur Terhazza (4 mars), Oum
el Assel (6 mars) et arrive à Taoudenni le 10 mars. Liaison
est faite le même jour avec le peloton de Beaumont qui a quitté
Tessalit le 19 février. Le 12 mars, les deux reconnaissances
se séparent: le lieutenant de Beaumont repart pour El Guettara
et ln Dagouber, tandis que le lieutenant Flye Sainte Marie reprend
la route du nord par Sbita et Terhazza. A Toufourine , le 20 mars,
il trouve un convoi de vivres qu'escorte un peloton de la Saoura
(lieutenant Colonna d'Ornano, stagiaire de l'infanterie coloniale).
Le lieutenant Flye Sainte Marie revient par Chenachane (27 mars),
Bouboute (ou il se sépare du peloton d'Ornano), Ain el Berda
dans le Menakeb ( ler avril) il rentre à Timimoun le 21 avril
ayant fait une des plus longues reconnaissances sahariennes (plus
de trois mille kilomètres), découvert quatre puits
et reconnu l'accès du dernier relais des rezzous : Agueraktem.
La distance parcourue correspond à des étapes
de 40 km
par jour!
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a
Rentré à
Timimoun le 21 Avril, il date son rapport du 27 Avril 1926!
Combat d'ln Zize - Lieutenants Jean Flye Sainte Marie et de Beaumont-Août
1926
Récit complet d'In Zize
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Le
3 août, on apprend par un télégramme
d'Adrar que, la veille au soir, un rezzou de cinquante
Reguibat a pillé le ksar de Bamessaoud dans le
Bouda.
Aussitôt,
le lieutenant Flye Sainte Marie part à la poursuite
du rezzou avec les hommes les mieux montés: vingt-trois
méharistes de la Saoura et six du Touat. Après
une longue marche de nuit le groupe arrive au Bouda.
Le 10, il est à Adrar d'où on le dirige
rapidement sur Reggan (13 août). Il y fait liaison
avec le peloton de Beaumont du Tidikelt .
Les
traces du rezzou suivies pendant une dizaine de kilomètres
indiquent que les pillards se dirigent vers l'Ahnet.
Pendant
deux nuits et un jour, c'est une marche ininterrompue,
les hommes poussant les animaux devant eux. Le 17, abreuvoir
rapide à Ain Tiklidine dans l'Ahnet. Le 19, une
patrouille découvre le cadavre de l' adjudant
en retraite Latreche assassiné par le rezzou
dont les traces se dirigent vers Ouallen ou ln Zize.
A Tazzait, le lieutenant Flye Sainte Marie apprend que
le rezzou qui n'a plus que deux jours d'avance a assassiné
l' adjudant en retraite Lecheheb et pillé son
campement. Du 21 au 22 août, les traces sont suivies
avec peine dans les cailloux.
Les
vivres sont presque épuisés et vingt chameaux
sont incapables de continuer cette course folle vers
la guelta d'ln Zize.
Dans
un terrain épouvantable, la poursuite reprend
à vive allure derrière le rezzou lui aussi
exténué (il a dû abattre dix chameaux
pour boire l'eau contenue dans leurs intestins). Le
25 au matin, le lieutenant Flye Sainte Marie arrive
à la guelta d'Ilassen.
C'est
dans ces conditions que le 26 août à 11
heures le groupe Flye Sainte Marie parvient au foum
d'ln Zize.
Le
combat s'engage par une chaleur écrasante, dans
un terrain extrêmement difficile qui donne tout
l'avantage à l'ennemi ,mais, devant la supériorité
numérique des Rguibat, aprés avoir fait
subir de lourdes pertes à l'ennemi, le groupe
Flye décroche.
Vers
16 heures, le temps n'ayant cessé de s'assombrir
depuis le matin, une averse aussi violente que providentielle
laisse sur le reg des flaques dans lesquelles on peut
abreuver les chameaux et recueillir de l'eau. La route
est reprise alors vers Adrar.
D'Adrar
le groupe Flye rentre à Timimoun {3 octobre}
et le groupe Beaumont à Tabelbala (9 octobre).
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Suite
à ces évènements, la construction d'un
bordj est décidée dans le Menakeb et, en 1927,
le point d'eau de Bou Bernous est choisi.
C'est
là que sera édifié le Bordj Violette, futur
Bordj Flye Sainte Marie
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