Les
lieux
C'est
là

On voit sur la photo et sur Google Earth ( Cliquez sur la terre pour récupérer le fichier KML) que la voie ferrée a été partiellement
démontée.Cela a dû être fait dans les années 1960 au moment de la Guerre Algéro-Marocaine car la voie ferrée passait alors au Maroc Les
faits
Parti
le 26 novembre 1947 de Villacoublay pour une tournée d'inspection
en Afrique du Nord, le général Leclerc passe l'après-midi
du 26 et la journée du 27 dans la région d'Arzew -
La Marta pour assister à une manœuvre interarmée.ent
commençant à se propager à Colomb-Béchar,
une colonne de la 1re compagnie saharienne portée de légion
se met en route vers le Nord en longeant la voie ferrée.
Ils découvrent les débris du bombardier éparpillés
de part et d'autre du remblai de la voie ferrée.ia où
l'attend son avion personnel, un B-25 Mitchell baptisé Tailly
2 qui doit le conduire àColomb-Béchar où il
doit passer la journée. L'avion décolle à 10
h 15 avec une météo peu favorable : une tempête
de sable est annoncée sur Colomb-Béchar.
L'atterrissage,
prévu à 11 h 45, est repoussé deux fois d'un
quart d'heure par l'équipage.
Le
dernier message du B-25 disait : « Tout va bien à bord,
sommes à dix minutes du terrain de Colomb-Béchar ».

Les
restes du B25

Le
premier monument

Le
monument construit par la Légion!
Les
faits et l'enquête
Les
légionnaires et secouristes commencèrent l'identification
des corps dans l'après-midi du 28 sur la zone de l'accident.
Toutes les victimes ayant été décapitées
au contact avec le sol, ce sont les troncs qui ont été
identifiés sur la base des uniformes, des grades et des papiers
personnels. Une fois les corps transportés à la morgue
de l'hôpital de Colomb-Béchar dans la soirée,
ce sont treize corps qui seront formellement dénombrés
par les médecins, alors que l'avion ne transportait que douze
hommes.
Cette
légende est à rapprocher de celle de Konrad Killian,
inventeur du pétrole saharien , suicidé à Grenoble,
dans les mêmes années et certains ont pu dire que les Anglo-Saxons ont supprimé deux gêneurs, le Général LECLERC et Conrad KILIAN.
Mais
la réalité officielle est différente:
D'abord,
le B25 avait été aménagé d'une manière imprudente par l'Armée de l'Air en ajoutant une couchette à l'arrière qui a pu
faire contrepoids et causer l'accident.
Par
ailleurs, aucun autre B-25 n'a jamais été utilisé pour transporter autant de passagers.
Enfin,
le rapport officiel conclut à l'imprudence du pilote François Delluc, malgré son expérience et ses états de service extrêmement brillants, et à l'obstination du général Leclerc qui aurait ignoré la météo défavorable.
Et
le Père Duvollet, qui résidait à l'époque
à Béchar, décrit l'accident par un dessin,
dans son ouvrage "De
la Méditerranée au Niger"

Dessin
transmis par Yvan Baumgarten
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