Ténéré 1974 |
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Aprés Greïn
A la balise Berliet 16, à 100 km de l'Adrar Bous, commençe l'approche des contreforts de l'Aïr, c'est à dire l'inconnu. Nous avons vérifié notre consommation d'essence, l'autonomie restante, l'eau. La traversée de l'Erg Capot-Rey, que nous redoutions un peu, avait été facile. Depuis Djanet, à 700 km, nous avions trés peu consommé, aussi bien en eau qu'en essence. Nous avons donc décidé de continuer . Au moins jusqu'à la ligne qui joint l'Adrar Bous au Gréboun. |
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Adrar Bous
A peu prés à cet endroit on a trouvé un trophée d'Addax :seule la tête et les cornes. Le reste a été consommé ! |
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Trouver le passage
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Iférouane
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Conclusion Moyennant une extrême prudence, sans véhicule spécialisé, on a traversé un désert qu'aucun véhicule n'avait jamais traversé dix ans aupravant. Maintenant, à Iférouane, la pression retombait. Seul petit problème, la Simca, dans cet oued, à ce moment, a cassé sa pompe à huile. Il faut réparer. Heureusement, Arlit, les mines d'uranium, n'est qu'à 150km d'Iférouane. On démonte la pompe à huile. On vide la VW de ses réserves d'essence, car il en restait, pour rouler plus vite. On prend un jeune targui qui veut rejoindre ses parents à Arlit et on part. La VW, à vide, file à 100 km/h. Une heure plus tard, à mi chemin d'Arlit, avant d'aborder la Plaine du Talak, la pluie. En un quart d'heure, l'inondation. On croise une Land 109 embourbée. On tourne en rond. On trouve les passages. on avance ! Mais deux heures plus tard et 30 kilomètres plus loin, la VW cale : plus d'essence. Il est 10 heures du soir. On aperçoit au loin les lumières d'Arlit qui n'est plus qu'à 40 km. On part à pied pour éviter le soleil du lendemain. A 6 heures du matin, on s'effondre épuisés à l'entrée de la mine d'uranium. Première erreur. Elle aurait pu être fatale. |