Ténéré 1974

                        

 

                       


Aprés Greïn

Aprés Greïn et juste aprés l'Erg Capot-Rey, nous avions fixé le point de non retour.

A la balise Berliet 16, à 100 km de l'Adrar Bous, commençe l'approche des contreforts de l'Aïr, c'est à dire l'inconnu.

Nous avons vérifié notre consommation d'essence, l'autonomie restante, l'eau.

La traversée de l'Erg Capot-Rey, que nous redoutions un peu, avait été facile.

Depuis Djanet, à 700 km, nous avions trés peu consommé, aussi bien en eau qu'en essence.

Nous avons donc décidé de continuer .

Au moins jusqu'à la ligne qui joint l'Adrar Bous au Gréboun.

Adrar Bous

 

 

 

Référence : AB N1.1 (AB 82.2.1)

Site : Adrar Bous (AB N1)

Région : Aïr

Coordonnées : 20°20'N - 09°01'E

Période : Néolithique

Catégorie d'âge : adulte.

Sexe : masculin.

Stature : entre 1,66 m et 1,72 m.

Type d'architecture : plate-forme cylindrique (PCG).

Orientation du monument : sans objet.

Datation : 4445 ± 195 BP (HV 12249) sur du cuir.

Fouilles : F. Paris (1982).

Bibliographie : F. Paris 1993.

Nombre d'inhumation : 2

Parure et mobilier : oui.

 

 

 

Pour en savoir plus sur les néolithiques du Niger :allez donc voir  Bani

 

  A peu prés à cet endroit on a trouvé un trophée d'Addax  :seule la tête et les cornes. Le reste a été consommé !

Trouver le passage  

La "Michelin 153" indiquait bien une piste entre l'Adrar Bous et Tadera Er Roui, une falaise à quelques kilomètres de la redoute Flatters, laissée là par la mission Foureau Lamy.

Mais nous savions que, comme pour la piste Berliet, en 1974, personne ne passait par ici: pas de touristes, pas d'armée, pas de contrebandiers.

C'était là qu'il fallait passer.

On a un peu cherché, car il n'y avait que d'anciennes traces, sauf peut être celle du chasseur d'Addax.

 

 

Et puis, finalement, on a pris un oued  qui nous a conduit droit sur Tadera.

 

Iférouane

Quelques dizaines de kilomètres, faciles, et puis Iférouane, superbe oasis de monatgne au pied du Mont Tamgak.

 

 

 

Conclusion

Moyennant une extrême prudence, sans véhicule spécialisé, on a traversé un désert qu'aucun véhicule n'avait jamais traversé  dix ans aupravant.

Maintenant, à Iférouane, la pression retombait.

Seul petit problème, la Simca, dans cet oued, à ce moment, a cassé sa pompe à huile.

Il faut réparer.

Heureusement, Arlit, les mines d'uranium, n'est qu'à 150km d'Iférouane.

On démonte la pompe à huile. On vide la VW de ses réserves d'essence, car il en restait, pour rouler plus vite. On prend un jeune targui qui veut rejoindre ses parents à Arlit et on part.

La VW, à vide, file à 100 km/h.

Une heure plus tard, à mi chemin d'Arlit, avant d'aborder la Plaine du Talak, la pluie. En un quart d'heure, l'inondation. On croise une Land 109 embourbée. On tourne en rond. On trouve les passages. on avance !

Mais deux heures plus tard et 30 kilomètres plus loin, la VW cale : plus d'essence.

Il est 10 heures du soir. On aperçoit au loin les lumières d'Arlit qui n'est plus qu'à 40 km. On part à pied pour éviter le soleil du lendemain. A 6 heures du matin, on s'effondre épuisés à l'entrée de la mine d'uranium.

Première erreur.

Elle aurait pu être fatale.