Breguet XIV - A2

 

 

 

                       


 TAMANRASSET - TIN ZAOUATEN

Les préparatifs du raid, depuis Tamanghasset ont consisté essentiellement à préparer  le trajet de Tam à Tin Zaouten, dernier poste algérien.

Le lieutenant Pruvost, nouveau résident à Tamanghasset a fait poser 43  repères en tissu  au sol en travers de la piste chamelière, mais carrossable, de Tamanghasset à Tin Zaouaten en passant par l'abreuvoir de Tim Gaouine et par le puits de  Tin Rahro.

L'essence est à Tin Zaouaten.

Pour la suite, Kidal, Gao, Tombouctou, ce sont les militaires du Soudan qui s'en occupent.

Ainsi que le souhaitait  le Général Laperrine, les deux avions suivront la piste et les repères, à vue.

Le 17 Février, prudent, le Colonel Vuillemin, patron du raid, demande  un mécanicien volontaire pour se joindre à l'expédition.

Le 18 au matin, un jeune mécanicien, Marcel Vaslin se présente. Il est agréé.

Maheureusement, le Bréguet est un biplace           

Qu'à cela ne tienne: Vaslin s'assiera à l'arrière et le général Laperrine sera assis sur les genoux de Vaslin.

Mais à partir de cette décision l'avion de Vuillemin a 10 h d'autonomie de vol alors que Bernard, Vaslin et Laperrine n'en ont que 5.

Le 18 au matin, malgré le temps douteux, les deux avions décollent, l'un derrière l'autre à 7h15 du matin

 

Le 18 Février, en vol

 

le 18 Février, au sol

 

Au bout de 10 km de vol, Vuillemin donne l'ordre  à l'adjudant Bernard, le pilote de Laperrine de se mettre derrière lui, à droite et plus haut, et de le suivre.

Vuillemin avait décidé de ne pas suivre la piste et de naviguer à la boussole et Laperrine, en bon militaire, avait décidé d'obéir.

A 50km de Tam, l'avion quitte la piste et Bernard dira: "A partir de ce moment, nous n'avons jamais revu la piste"

A10h30, Bernard prévient Laperrine: "Plus qu'une heure d'essence"

A 11h30, alors qu'ils volent à 3500 m, ils décident de se poser et préviennent Vuillemin, 1000 mètres en avant, par radio, ainsi que convenu.

Alors que le terrain lui semble favorable, des remous à 15m d'altitude deséquilibrent l'avion qui touche de l'aile droite, puis de la roue gauche, puis d la roue droite avant de rouler.

Malheureusement, aprés 20 mètres de roulage, le fech-fech s'en mêle et l'avion capote sur l'avant

Bernard est indemne. Vaslin a des contusions . Laperrine a, en apparence, la clavicule gauche cassée et une côte enfoncée

Il est midi. Il fait 45°C

 

A Tamanghasset, dès 8 h du matin, le vent s'est levé.

La tour de contrôle n'a pas entendu les radios des avions au décollage.

Le contexte du raid est inquiétant:

Le vent de sable ne va-t-il pas masquer les repères?

Vuillemin va-t-il suivre la piste?

L'avion de Bernard est surchargé par ses trois passagers

Au soir du 18 février: rien...........

 

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