Attente
Recherches
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Le
19 Février, du coté de nulle part
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le
19 Février, au sol
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Au
matin du 19, Laperrine, qui commence à sentir
des douleurs dans la poitrine, reconnaît qu'ils sont
perdus et décide de partir vers le Nord
Ouest, pensant qu'ils verront bientôt les montagne
de l'Adrar des Iforas et croiseront la piste Tam-Tin
Zaouaten, ce qui était exact.
Ils
décident de commencer à rationner l'eau:
un litre par personne et par 24h.
I
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De
Tombouctou, le Commandant Bettencourt demande par radio
s'ils sont bien partis.
Conclusion
évidente: ils ne sont pas arrivés.
Ils
décident alors que, si le 21 ils n'ont pas de
nouvelles, deux camionnettes partiront jusqu'à
Tin Raroh.
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Le
20 Février, du coté de nulle part
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Le
20 Février, au sol
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Ils
repartent très tôt. A 8h, sur une dune,
Laperrine ne reconnaît pas le paysage.
A
11h, ils s'installent à l'abri du soleil.
A
16h ils repartent, mais Laperrine, perdu, décide
de retourner au Bréguet.
Au
matin du 19, Laperrine, qui commence à sentir
des douleurs dans la poitrine, reconnaît qu'ils sont
perdus et décide de partir vers le Nord
Ouest, pensant qu'ils verront bientôt les montagne
de l'Adrar des Iforas et croiseront la piste Tam-Tin
Zaouaten, ce qui était exact.
Ils
décident de commencer à rationner l'eau:
un litre par personne et par 24h.I
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Il
ne se passe rien de la journée
I
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Le
21 Février, du coté de nulle part
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Le
21 Février, au sol
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"A
l'heure habituelle", ils repartent vers l'avion,
à quinze kilomètres de là..
A
11h ils s'arrêtent et repartent à
16h.
A
19h, ils s'affaissent, exténués.
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Aucune
nouvelle sauf depuis In Salah: ordre est donné
de doubler la recherche automobile par un peloton méhariste.
Moussa
Ag Amastane met vingt touaregs à la disposition
des futures recherches.
L'ancien
résident, toujours là, et le nouveau petit
jeune, Pruvost, partiront demain.
On
prépare les camionnettes, des Fiat. On en arme
une d'une mitrailleuse.
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Le
22 Février, du coté de nulle part
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Le
22 Février, avec Pruvostl
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Ils
se lèvent à 4 h du matin pour retourner
doucement
à l'avion
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A
7h du matin, alors qu'aucun véhicule n'a jamais
dépassé
Tamanrasset vers le Sud, ils partent: deux lieutenants,
deux conducteurs et huit sahariens, moitié Arabes,
moitié Touaregs.
Ils
cherchent des bûchers sensés avoir été
allumés par des "choufs" dès
qu'ils auraient vu passer les avions.
Ils
ne
trouvent que des bûchers intacts!
A
16h, ils sont au puits d'Amselka, au sud d'Abalessa.
A
la nuit, ils s'arrêtent, épuisés.
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Du
23 Février au 5 Mars à coté
du Bréguet
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Du
23 Février au 5 Mars, avec Pruvostl
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Tempête
de sable, attente, tempête de sable
Laperrine
dépérit doucement..
Le
3 Mars, Bernard et Vaslin veulent rejoindre Tin Zaouaten.
Ils
laissent Laperrine seul
Mais
au bout de 3h30 de marche, épuisés, ils
renoncent et retournent auprès de Laperrine.
Le
5 mars au matin, vers 10h30, Laperrine leur murmure:
" On croit connaître le Sahara; on croit
que je le connais;personne ne le connaît. Je l'ai traversé
dix fois et j'y reste la onzième"
A
midi il demande de l'eau.
A
15h il est mort.
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Le
terrain est mauvais. Ils s'ensablent puis crèvent,
sans arrêt.
Ils
tournent en rond.
Ils
décident de rejoindre Anesbaraka, un puits à
la frontière du Soudan, en deux groupes montés.
l'un
partira vers In Guezzam et l'autre vers In Debiren avant
de converger vers le puits.
Avant
de démarrer, le 1er Mars, ils apprennent que
Vuillemin a atterri le 18 Février à 200
km de Gao et que le 24 il avait quitté Gao pour
Menaka.
Ils
croient tous que Bernard est passé prés
de Tin Zaouten alors que des guetteurs confirment qu'il
était très à l'est.
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L'avion, en atterrissant
avait tracè sur vingt mètres, avant
de capoter, deux sillages profonds. Bernard et Vaslin
creusent ce sillon, enterrent le Général
et, pour témoigner d ce lieu, sacré
pour eux, couronnent la tombe d'une roue de secours
de l'avion, du képi de Laperrine et d'un piquet

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Du
5 Mars au 14 Mars à coté
du Bréguet
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Du
5 Mars au 14 Mars, avec Pruvostl
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Aprés
la mort de Laperrine, Vaslin et Bernard résignés,
épuisés continuent à se rationner.
Ils
ont tenté de se couper les veines, mais, échec
sans doute volontaire, n'y ont pas réussi.
Ils
ont mangé ce qui restait et puis du Jubol (?)
et de la pâte dentifrice.
Ils
ont bu le liquide de leurs boussoles, de la glycérine....
Mais
il ne reste rien..................
Le
14 Mars au matin, avant le lever du soleil:
Bernard
: "Il reste un chargeur, 3 cartouches: allons y, finissons
en!
Vaslin
: "Pas tout de suite. J'ai encore sommeil.
Attendons le jour"
Une
heure plus tard, ils entendent un chameau. Bernard tire les trois
dernières cartouches.
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Début
Mars, Enfin
un bruit: le général est retrouvé!
Jusqu'au
8 Mars, Pruvost et ses méharistes retapent les Fiat .
Le 8 ils se dirigent directement sur Anesbaraka.
Le
9 au soir, ils sont à Tin Raroh.
le
13 au soir, à Anesbaraka.
Le
14 à 5h30 du matin, ils quittent Anesbaraka
Un
peu plus tard, à 800 mètres une touffe
bizarre.
Puis
des coups de feu.
Bernard
et Vaslin sont sains et saufs!
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Laperrine, Bernard
et Vaslin étaient là:


Allez
voir Aviation Militaire de Pierre Jarrige dont cette photo
est extraite
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