Fezzan 1999

                          

   

                       


Gênes Tunis

 

L'arrivée à Gênes est belle L'autoroute superbe. mais on en profite peu car il faut arriver.

Si vous venez de France, ayez un peu d'argent italien pour les péages!Aprés avoir "poireauté", au port, sous le soleil, exactement, vous verrez peut être arriver, avec un retard raisonnable, le bateau de Tunis.

A Genes, enfin, on fait connaissance de nos compagnons de route vers 14 h.

Peu aprés, un Defender court, blanc, avec des plaques à sable sur le toit arrive.

Vu le peu de gens équipés pour le désert, ce doit être nos Italiens.   Effectivement


Aprés une vingtaine d'heures de navigation, vous arriverez au fond du Golfe de Tunis, boueux, aprés avoir passé en revue Carthage et Sidi Bou Saïd.

Enfin, si vous avez un peu de temps, entre La Goulette et la Porte de France, sur l'Avenue Habib Bourguiba, typique de l'architecture coloniale française en Méditerranée, allez prendre un petit déjeuner au Café de Paris.

Ensuite, en repartant vers la Mer, prenez à droite sous l'autoroute surélevée: Direction Sousse.

Sur le bateau, changez un peu d'argent tunisien car cet autoroute est à péage et on n'y prend pas la Carte Bleue.

  Premiers pas

L'autoroute quitte Tunis plein sud. Il est 17 ou 18 heures. Presque nuit là bas.

A la bretelle Hammamet Sud, Jean Pierre, le français, fait des appels de phare. Il veut sortir à Hammamet, prendre de l'essence . Pourquoi pas.

Aprés quelques péripéties et la rencontre de Suisses qui, en Land 110, descendent à Djerba où ils disposent d'une maison, nous passons notre première nuit prés d'Hergla, jadis cimetière marin, aujourd'hui Luna Park.

Le lendemain, descente vers Medenine et la frontière.

Les gamins tunisiens au bord de la route agitent leurs liasses de billets libyens à un taux qui a grimpé en flèche depuis la fin de l'embargo. Passage de la frontière à Ras Jdir en fin de matinée

On part, tous les trois, direction Nalut. Il fait chaud. Le paysage est monotone. Plat. les poteaux électriques dessinent un pointillé rectiligne jusqu'à l'horizon.

Peu avant d'attaquer la montagne qui mène vers les villages berbères, un oued : Nous y campons. Demain la piste.